Notre association

Tout est parti de si peu de chose. Mais néanmoins de l’essentiel. L’envie d’un voyage, le besoin d’une rencontre, la soif d’une découverte. Pays Dogon. Image tellement d’Epinal des huttes de terre recroquevillées sous leur chapeau de paille. Et pourtant…

Au-delà des images, le retour à l’essentiel ou, du moins, aux premières et éternelles questions. La vie. La mort. Pourquoi ? Comment ? Jusqu’où ?

Et puis, au fil des voyages, le simple partage d’univers différents mais de questions essentielles. Et puis l’amitié. Peut-être l’amour. Ou, ce qui lui ressemble le plus, le bonheur, le plaisir, le bien-être.

Des petits pas de touristes, d’abord. Frissons dans les grands paysages de la falaise. Émotions au fil des récits des griots.

Des plus grands pas de sportifs, ensuite. Avec l’organisation de trois courses à pied de longue distance dans cette falaise de Bandiagara si propice aux jeux de grands gamins.

Longues foulées d’amitié, enfin. Avec simplement l’envie de se revoir puis d’aider celles et ceux qui nous apprennent tant d’un monde oublié. Deux vies. Deux histoires.

Et le besoin de bâtir quelque chose entre les gens de chez nous et les gens de là-bas. De terre à terre. De cœur à cœur. Sans trop savoir pourquoi. Sans trop savoir comment.

Ainsi est né Solidarité Dogon de l’idée toute simple qu’il serait tout de même un peu mieux qu’il y ait des riches plus pauvres et des pauvres plus riches.

Après les expériences sportives, il y eut les expériences culturelles. Qu’importe les préoccupations pourvu qu’il y ait le partage.

Derrière l’émotion, derrière le plaisir, les faits. Et, soyons fiers, une réelle efficacité dans l’action et le partenariat.

Solidarité Dogon est une association de fait qui, depuis sa création, joue simplement la carte de la confiance. Celle qui unit les animateurs belges et leurs partenaires maliens. Elle fait partie de ce qu’on appelle aujourd’hui les « IPSI » (Initiatives Populaires de Solidarité Internationale).

Elle trouve ses ressources dans des manifestations multiples sur le territoire belge ; dans des domaines aussi divers que le sport, la culture, la fête. Elle cherche aussi des partenariats dans le domaine privé et s’appuie aussi sur des soutiens de communes, de communautés ou de services spécialisés comme le CASIW (Cellule d’Appui pour la Solidarité Internationale Wallonne).

Elle travaille en relation directe avec les partenaires locaux, selon la formule peut être un peu simpliste mais tellement vraie : « Un euro récolté, un euro distribué ».

Elle circonscrit son action à des projets essentiels, simples et durables comme l’enseignement, l’agriculture, le micro crédit et, plus généralement, le statut de la femme.

En une petite dizaine d’années, elle a initié et assuré le suivi d’opérations comme la construction de classes scolaires, la construction d’un internat, la mise en place d’une unité de pasteurisation du lait, la création de groupements maraîchers, l’aménagement de réservoirs d’eau, le soutien à des associations de femmes dans le domaine de la conserve de fruits et de légumes, la couture ou le micro-crédit.

Elle propose aussi des voyages sur le terrain qui, les nombreuses expériences l’ont démontré, identifie et valorise les travaux réalisés sur le terrain. Ces voyages associant étroitement l’intérêt touristique de la région à la richesse de la rencontre intime des populations.

Sur place, Solidarité Dogon fonctionne exclusivement avec des partenaires régionaux et toute initiative n’est prise qu’au départ d’une demande formulée sur place.

Cette façon de procéder nous a conforté dans notre idée que c’était le gage indispensable de la réussite.

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Solidarité Dogon

Bonjour! Nous vous parlons du Pays Dogon. Au Mali. En plein Sahel. Pour un mélange de découvertes, d’émerveillements et de prises de conscience. Un territoire construit pour le voyage vers la différence. Pour un regard vers l’Autre. Pour une découverte de soi. Une expérience sans pareille. Au contact de paysages de l’aube du monde. Au contact d’une population si proche et si différente.

Un dialogue qui nous inspire. Une volonté de tenir un petit rôle dans un monde dévoré par ses propres démons. Ceux d’une mondialisation non contrôlée.

Nos voyages au Pays Dogon sont maintenant l’occasion d’une route commune. Entre gens du Nord et gens du Sud. Partis du grand rêve de Soeur Emmanuelle («Il faut que les riches soient moins riches et les pauvres moins pauvres») pour tenter d’améliorer le sort de chacun.


"VIENS VOIR, VIENS VOIR, NE DIS PAS SANS SAVOIR"
Tiken Jah Fakoly


ASSOULOU