Intervention militaire ou non au Mali ? On le saura très vite. Les représentants de la CEDEAO, réunis ce dimanche 11 novembre à Abuja, ont décidé la mise en place d’une force africaine de 3.300 hommes dont la mission sera de résoudre les problèmes du nord et de pacifier le pays. Cette force d’intervention s’est vu octroyer un délai d’un an pour remplir  bien sa mission. En même temps que l’armée malienne, elle sera soutenue « logistiquement » par une équipe de 200 militaires étrangers (essentiellement français et américains…mais sans doute quelques Belges aussi).

Entretemps, les négociations se poursuivent avec le groupe Ansar Dine, la faction des Touaregs islamistes. Dans l’espoir que ceux-ci se dissocient des groupes terroristes de l’AQMI et du Mujuao. Sera-ce suffisant pour éviter l’affrontement sur le terrain ? On en doute. En coulisses, on apprend en effet que les services secrets français et américains travaillent déjà depuis de nombreuses semaines sur un plan d’intervention. Un plan qui implique l’utilisation des drones, un soutien aérien étant indispensable dans ces vastes zones inconnues du sud-saharien.

Pour nous, quoiqu’il arrive, l’espoir est de pouvoir retrouver un Mali et un Pays Dogon apaisés fin 2013 ou début 2014. Ce qui nous permettrait de reprendre le cours de nos voyages solidaires.