10/03/13 : le point sur la situation

Vu les rebondissements incessants enregistrés dans le crise que traverse le Mali, il était difficile de faire le point, ces derniers mois, sur l’évolution du contexte géo-politique. Aujourd’hui, après l’intervention des troupes françaises, on est plus ou moins revenu aux conditions de vie du début de l’année dernière. La reconquête des villes du nord ne signifie toutefois pas la fin des problèmes. Loin de là. En fait , le vrai travail commence vraiment avec la nécessité de mener à bien de nouvelles élections (peut-être en juillet), de réinstaller une autorité politique sérieuse, de reconstruire l’armée malienne et de sécuriser le pays par rapport aux actions des groupes djihadistes. Chaque jour, nos amis dogons nous téléphonent pour nous confirmer qu’ils sont prêts à nous accueillir à nouveau. Leur enthousiasme est motivant mais ils ne maîtrisent pas toujours toutes les informations qui nous arrivent en Belgique. Il est vrai que nos amis de la falaise n’ont jamais été mêlés aux actions militaires. Même si Sevaré, la plaque tournante de l’intervention française, n’est qu’à une soixantaine de kilomètres de Bandiagara. Depuis notre dernier voyage en groupe (février 2012) et notre dernière visite personnelle (octobre 2012), les projets initiés n’ont heureusement pas été affectés par la crise. Si la situation devait continuer à s’améliorer, il n’est pas exclu de pouvoir envisager un voyage au début de l’année prochaine…voire un peu plus tôt. Auparavant, il n’est pas exclu que nous puissions expédier deux véhicules (un camion et un bus) vers le pays dogon, via Dakar. C’est en tout cas le prochain objectif!

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Solidarité Dogon

Bonjour! Nous vous parlons du Pays Dogon. Au Mali. En plein Sahel. Pour un mélange de découvertes, d’émerveillements et de prises de conscience. Un territoire construit pour le voyage vers la différence. Pour un regard vers l’Autre. Pour une découverte de soi. Une expérience sans pareille. Au contact de paysages de l’aube du monde. Au contact d’une population si proche et si différente.

Un dialogue qui nous inspire. Une volonté de tenir un petit rôle dans un monde dévoré par ses propres démons. Ceux d’une mondialisation non contrôlée.

Nos voyages au Pays Dogon sont maintenant l’occasion d’une route commune. Entre gens du Nord et gens du Sud. Partis du grand rêve de Soeur Emmanuelle («Il faut que les riches soient moins riches et les pauvres moins pauvres») pour tenter d’améliorer le sort de chacun.


"VIENS VOIR, VIENS VOIR, NE DIS PAS SANS SAVOIR"
Tiken Jah Fakoly


ASSOULOU